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LES AERODROMES DE BERLES-MONCHEL

A partir de la D939, rejoindre le centre de Berles-Monchel, Au pied de l’église, prendre la direction de Penin puis la première route à gauche en direction de Tilloy-lès-Hermaville. Traverser le Fleurin et remonter la petite côte. Le premier terrain se trouvait au sommet, adossé au bois que constitue là le parc du château, à gauche de la route. Le second terrain se situait dans la plaine, à l’extrême ouest de la commune, en direction de Penin.

 Le terrain a été occupé par les escadrilles françaises :

C4 du 9 juillet 1915 

au 1er octobre 1915

MF22 du 8 octobre 1915 

au 22 octobre 1915

C56 du 8 octobre 1915

au 22 octobre 1915

 

Les appareils utilisés étaient des Maurice Farman MF11 et des MF11bis

Et des Caudron G3 et G4

 

Dans son journal, Jules DE BONNEVALLET, châtelain et Maire de Berles-Monchel, relate  cinq années de la vie dans ce village de 1914 à 1919. Au château, il héberge un grand nombre d’officiers. A la date du 8 juillet 1915 il  annonce: « Je dois avoir demain un état-major de division plus une escadrille d’aviateurs se composant de six pilotes et de six observateurs plus un grand nombre de mécaniciens. Ils vont s’établir en haut du bois ; ils ont coupé du blé à Vion Brazier et de l’avoine à Viart. Le prix du dégât a été très bien payé ou plutôt estimé. Mon sainfoin et le trèfle de Barras seront abîmés il n’y aura pas de deuxième coupe cette année ce dégât devra être estimé plus tard. »

L’état-major du 3ème corps d’armée, sous le commandement du Colonel CHAMPEAUX, est installé au château de Berles. En ce mois de juillet 1915, les artilleurs et les aviateurs qui les assistent opèrent essentiellement sur les secteurs de Neuville, Mont Saint Eloi, Bertonval et la ferme de la folie

Photos de l'aérodrome de Berles-Monchel transmises par Antoine Verney que je remercie.

Elles sont également visibles sur son site riche de 650 photos: www.verney-grandeguerre.com

 

 

 

 

Ces hommes ont fréquenté ce terrain :

Le 9 juillet, Jules DE BONNEVALLET accueille au château :

6 pilotes : Le capitaine Jacques ROCHETTE, chef d’escadrille, le lieutenant Gaston BALIGAN, les sous-lieutenants Marcel BRETONNIERE, Emile TRONCY et Pierre DUBOIS, l’adjudant Paul BILLARD.

6 observateurs : Les lieutenants Henri BALLEYGUIER, Guy DE LAVERGNE, Alexandre DUMAS, Marcel COMMUNEAU, Raymond OBLIN, et le sous-lieutenant Charles CAHEN D’ANVERS. Les sous-lieutenants Marc MESRINE et Jean SOUBEYRAN rejoignent l’escadrille à la suite des incidents survenus peu de temps après leur installation.